Café numérique : sur la 3D en sciences historiques (22 sept. 2011)

Partant d’une activité interne connue sous le nom de « café numérique », et avec l’appui de Mathieu Rocheleau et Tito Dupret, je lance une série de rencontres intitulées le Café numérique des arts, lettres et sciences humaines.

Il s’agit d’un lieu de rencontre bimensuel pour les chercheurs qui s’intéressent tant à l’apport des technologies dans la recherche en arts, lettres et sciences humaines qu’aux pratiques culturelles numériques. Une rencontre sur deux est consacrée à une présentation par un invité, l’autre accueillant des échanges spontanés à propos de l’actualité, de technologie ou d’outils informatiques pour la recherche.

Les rencontres seront annoncées ici, de même que sur le compte twitter du laboratoire (@labexsitu). Si vous souhaitez être averti des prochaines dates, laissez-moi un courriel.

Première rencontre : jeudi 22 septembre 2011, 11 h, au DKN-7160

Survol de l’emploi de la 3D en sciences historiques :
exemples de l’apport de la technologie aux sciences humaines

Depuis le milieu des années 1980, plusieurs projets ont su démontrer l’intérêt de la 3D grâce à la restitution virtuelle de plusieurs sites archéologiques du patrimoine mondial et à leur diffusion à l’aide de divers moyens technologiques. Trente ans plus tard, cette pratique, que nous rattachons aux digital humanities, est portée par un engouement de plus en plus marqué par les instances publiques pour une valorisation accrue de notre patrimoine tout comme pour sa préservation sous forme numérique. Cette présentation offrira un tour d’horizon de l’emploi de la 3D et de la réalité virtuelle en sciences historiques, permettant de faire le point sur son utilisation. La modélisation et la numérisation 3D ouvrent en effet un champ de recherche riche en applications et aux possibilités multiples qui va au-delà de la diffusion d’un contenu historique ou de sa pérennisation. Plusieurs exemples démontreront sa pertinence tout en révélant ses champs d’application et les enjeux qui préoccupent les acteurs de ce milieu.

Mathieu Rocheleau est étudiant au doctorat en histoire à l’Université Laval, en cotutelle avec l’Université de Bordeaux 3 où il collabore avec la Plate-forme technologique 3D depuis 2009. Son sujet de thèse traite de l’emploi de la 3D pour faire de la recherche en sciences historiques et il s’intéresse à tout ce qui concerne l’utilisation de l’informatique en sciences humaines. C’est dans ce contexte qu’il est aussi chargé de cours à l’Université de Sherbrooke pour le cours L’informatique appliquée à l’histoire.


Écouter la conférence

Présentation électronique lors de la conférence (pdf) : Rocheleau-20110922.pdf