« D’explorations éditoriales en balbutiements numériques : la poétique du support pour cadrer une préhistoire des pratiques littéraires numériques au Québec »

59e journée d’échanges scientifiques de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé et de Littérature québécoise mobile – pôle Québec

Image de l'oeuvre G mon soleil, d'un vieil ordinateur, de codes informatiques et de livres

La 59e journée d’échanges scientifiques de l’Association québécoise pour l’étude de l’imprimé, en collaboration avec Littérature québécoise mobile – pôle Québec, s’est tenue le 5 novembre 2021 à l’Université Laval. Elle avait pour thème « D’explorations éditoriales en balbutiements numériques : la poétique du support pour cadrer une préhistoire des pratiques littéraires numériques au Québec ». Le programme détaillé de la journée peut être téléchargé ici. Les communications ont fait l’objet d’une captation sonore que vous trouverez ici.

Premier bloc de présentations

René Audet (Université Laval), « Outils, objets, supports : insérer le numérique dans l’histoire matérielle de l’édition littéraire au Québec »

René Audet est professeur titulaire au Département de littérature, théâtre et cinéma de l’Université Laval (Québec) et directeur du Laboratoire Ex situ. Ses recherches portent sur le roman contemporain, la narrativité, la littérature numérique et les transformations actuelles de l’édition. Directeur pendant dix ans de la revue scientifique numérique temps zéro consacrée aux écritures contem­poraines, il a mis en place l’éditeur numérique Codicille. 


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David Bélanger (Université du Québec à Montréal), « La machine et l’écrivain »

David Bélanger est chercheur postdoctoral à l’Université de Montréal. Il a été professionnel de recherche pour le projet Littérature québécoise mobile dans le cadre duquel il a interrogé la naissance du logiciel littéraire québécois. Sa thèse remaniée, Appelée à comparaître. La littérature québécoise après les années 2000 est parue en octobre 2021 aux Presses de l’Université de Montréal ; il y observe le discours sur la littérature dans les dernières décennies, ses idéaux et ses déceptions. Il est membre du CRIST (Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes).


Sophie Marcotte (Université Concordia), « G mon soleil sans complexe : quand technologie et écologie se mêlent de poésie »

G mon soleil sans complexe : quand technologie et écologie se mêlent de poésie

Professeure titulaire au département d’études françaises de l’Université Concordia, Sophie Marcotte a préparé l’édition de plusieurs recueils d’inédits de Gabrielle Roy, dont Mon cher grand fou… Lettres à Marcel Carbotte (1947-1979). Elle a également fait paraître plusieurs articles portant sur la littérature québécoise, l’autobiographie, l’épistolaire, ainsi que sur des questions liées à la numérisation et à l’édition électronique des manuscrits d’écrivains. Elle est responsable du projet HyperRoy, né d’une interrogation sur l’impact des nouvelles technologies sur les modes de production et de présentation historiques d’un écrivain. Ses plus récents travaux portent sur l’inscription du numérique dans le roman contemporain.


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Deuxième bloc de présentations

Alicia Chabot et Aude Meunier-Rochon (Université Laval), « Romans web des années 1990 : entre conservation et transformation du geste éditorial »

Alicia Chabot a terminé ses études collégiales en littérature au Cégep de Lévis-Lauzon. Après un bref détour en arts visuels, elle renoue avec son amour des mots en choisissant de faire son baccalauréat en études littéraires à l’Université Laval, où elle poursuit présentement son parcours à la maîtrise. Son projet de mémoire porte sur les théories de la lecture, l’étude de la narration et les affects de la fiction d’horreur sur le lecteur. Elle travaille également en tant qu’auxiliaire de recherche pour le projet de Littérature québécoise mobile depuis l’automne 2019.

Aude Meunier-Rochon est étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’Université Laval. Elle s’intéresse aux littératures québécoise et autochtone contemporaines. Dans son mémoire, elle cherche à décortiquer le rôle du storytelling dans la représentation des femmes autochtones au sein d’un corpus littéraire et médiatique. Elle travaille aussi en tant qu’auxiliaire de recherche pour Littérature québécoise mobile grâce auquel elle approfondit ses connaissances en littérature numérique.


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Mélodie Simard-Houde (Université du Québec à Trois-Rivières), « Imaginaire(s) des supports dans les romans web des années 1990 »

Mélodie Simard-Houde est professeure au Département de lettres et communication sociale de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Elle s’intéresse aux interférences entre la littérature et les cultures médiatique et numérique, ainsi qu’aux imaginaires collectifs. Titulaire d’un doctorat en études littéraires de l’Université Laval en cotutelle avec l’Université Montpellier 3, elle a publié Le reporter et ses fictions. Poétique historique d’un imaginaire (Presses universitaires de Limoges, 2017). Elle a dirigé plusieurs dossiers scientifiques (COnTEXTES, no 20 ; Nacelles, no 5 ; Mémoires du livre, vol. 10, no 1) portant sur les imaginaires et les poétiques médiatiques. Elle nourrit un vif intérêt pour la littérature québécoise contemporaine et la création littéraire.


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Table ronde des doctorant·es

Discussion autour de trois projets doctoraux dans un champ d’étude de l’AQEI.

Leïla De Vicente (Université Laval – Université Paul Valéry), « Quand les contes ont bonne presse : Médiapoétique de la rubrique dans les journaux français du XXe siècle (1906-1939) »

Leïla De Vicente est professeure agrégée de lettres modernes et doctorante contractuelle à l’Université Paul Valéry Montpellier 3, au sein du laboratoire du RIRRA21 (Représenter, Inventer la Réalité du Romantisme au XXIe siècle). Elle prépare une thèse sur les « Contes dans la presse de la première partie du XXe siècle » sous la cotutelle de Marie-Ève Thérenty (Université Paul Valéry) et de Guillaume Pinson (Université Laval). Son premier article, qui porte précisément sur la rubrique « Contes », est paru cet automne aux éditions Anamosa dans l’ouvrage collectif Le monde à la Une, dirigé par Marie-Ève Thérenty et Sylvain Venayre. Elle participera au congrès Médias19-Numapresse à la Bibliothèque Nationale de France au printemps 2022.

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Izabeau Legendre (Université Queen’s), « Culture du zine et politique : institutions, discours, pratiques »

Izabeau Legendre est étudiant au doctorat dans le programme interdisciplinaire de Cultural Studies de l’Université Queen’s, à Kingston, Ontario. Ses recherches portent sur la culture du zine dans une perspective sociologique et politique. Après un travail de recherche sur la scène du zine francophone de Montréal (à paraître, 2021), il s’intéresse maintenant aux politiques du zine à une échelle internationale. Sous la direction de Julien Lefort-Favreau, son projet de recherche doctoral « Zine politics, 1930-2020. Self-Publishing and the Politics of Culture » est soutenu par le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH-Armand Bombardier 2020-2023).

Yan St-Onge (Université du Québec à Montréal), « La remédiatisation en poésie-performance »

Yan St-Onge est artiste, poète et performeur. Son travail de création a été diffusé au Québec, en Ontario, en France et sur le web sous forme d’expositions, d’images, de projections, de performances, de textes ou d’œuvres sonores. Depuis 2014, il participe au projet de création #dérive sur les réseaux sociaux. Ses textes et ses poèmes ont été publiés dans diverses revues, mais il pratique surtout la poésie-performance. Il termine présentement un doctorat en sémiologie à l’UQAM sous la direction de Bertrand Gervais. Sa thèse s’intitule Sémiotique et esthétique de la poésie-performance : les enjeux de la performance, du texte et de la remédiatisation. Depuis 2015, il a enseigné l’art et la littérature à l’UQAM, à l’Université de Montréal et à l’Université d’Ottawa.

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